Cela fait un peu plus de deux mois que je suis en stage dans une petite boîte de production qui est néanmoins très ambitieuse et qui est amenée à se développer.

Voici mon retour d’expérience de ces deux premiers mois.

J’ai appris énormément de choses en peu de temps :

  • Comment marchent les mécanismes de financements de projets, que cela soit du documentaire, de la fiction longue ou courte, etc. ;
  • A faire des devis prévisionnels et des plans de financements ;
  • Quels étaient les coûts qu’entraîne un projet professionnel ;
  • Quels sont les réseaux de distribution de l’audiovisuel ;
  • Comment construire (théoriquement) un projet de A à Z ;
  • Où et comment trouver les informations dont on a besoin ;
  • Etc.

En plus des nombreuses informations que j’assimile, je suis heureux de l’ambiance du bureau. Je m’entends très bien avec les deux autres membres de la structure et ils sont toujours ravis de répondre à mes questions.

De plus, je ne suis pas considéré comme un petit stagiaire insignifiant à qui on n’a pas besoin de tout expliquer et qui est uniquement là pour faire du café, des photocopies ou des envois postaux.

Les projets sur lesquelles je travaille.

La pré-production d’un court métrage

Pour le prochain court métrage de la boîte, nous sommes en train de constituer les pièces du dossier pour trouver des financements.

Nous les enverrons :

  • Au CNC, pour une aide à la réalisation ;
  • Aux chaînes de télévision, pour un éventuel pré-achat ;
  • Aux aides régionales que proposent certaines régions ou départements

La promotion d’un court métrage

J’envoie beaucoup de dossier pour promouvoir un film produit par la boite.

La promotion se repartie en trois secteurs différents :

  • Les festivals pour que le film glane des prix et donc de la crédibilité
  • Les chaines de télé pour éventuellement tenter de le vendre
  • Les distributeurs

Un documentaire

Le documentaire a obtenu une aide à l’écriture du CNC. Autrement dit, le producteur s’est vu attribuer de l’argent pour couvrir les frais de l’auteur dans ses recherches. Ceci dans le but qu’il mène à bien l’écriture de son documentaire (voyage, logement, nourriture, etc.).

Grâce à cette aide, le réalisateur peut préparer un dossier solide que le producteur envoie par la suite aux chaînes de télévision dans l’espoir de le faire pré-acheter. L’argent des pré-achats sert à financer en grande majorité la réalisation du documentaire.

Un long métrage

Eh oui, comme je l’ai dit plus haut, la boîte de prod qui m’embauche est ambitieuse et s‘essaye actuellement à la préparation de son premier long-métrage !

Malgré tout, je prends un énorme plaisir à observer la fabrication de ce long-métrage avec, d’un côté, la recherche de collaborateurs, qu’ils soient techniciens ou acteurs ; de l’autre, les prémices de l’établissement du budget qui se compte en millions d’euros !

Au final, contrairement à la fac, je suis épanoui dans ce nouveau monde. L’ambiance de travail est très bonne et j’apprends des choses captivantes. Chaque jour possède son lot de surprises. Des informations (bonnes ou mauvaises) tombent sur tel ou tel projet, ce qui rend la chose toujours attractive et jamais ennuyante.

Nous allons bientôt investir de nouveaux locaux et ouvrir un pôle pub/institutionnel d’ici avril.

J’ai très bon espoir que mon patron me prenne en contrat de qualification, chose que je n’ai pas pu obtenir cette année.

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