Bonjour à tous !

Je travaille depuis plusieurs années dans le domaine de la post-production.

Après avoir exploré l’origine des effets visuels, je vous propose aujourd’hui une série d’articles sur les différentes étapes de fabrication des images de synthèse.

Animation, VFX, Jeux Vidéo, etc. Ce sont des domaines différents mais avec des étapes le plus souvent communes, qui font qu’aujourd’hui on peut créer tout un univers grâce aux ordinateurs.

Tout au long de ce dossier, n’hésitez pas à me contacter pour des questions ou des rectifications (via mon site www.cinecharlie.com). J’en profite pour donner le lien vers ma formation d’ingénieur, qui m’a permis d’obtenir un premier stage dans une entreprise de VFX.

Introduction

Tout d’abord, une petite mise au point :

SFX : Special Effects. Effets spéciaux. Ce sont les trucages sur les tournages (explosions, cascades, etc).

VFX : Visual Effects. Effets visuels. Ce sont les trucages rajoutés numériquement dans l’image tournée.

Live action : Prises de vues réelles. Images tournées sur un plateau avec de vrais comédiens

CG : Computer-Generated. “généré par ordinateur”. On parle de CGI (Computer-Generated Imagery) pour désigner les images de synthèse.

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1 – Genèse d’un projet

Prenons l’exemple d’une publicité :

Nous avons un client (ou annonceur) qui fait appel à une agence pour promouvoir son produit.

Le client souhaite marquer les esprits : il veut des images originales, nouvelles, impossibles à tourner en live action.

Au sein de l’agence, le directeur de la création et/ou directeur artistique rencontre l’annonceur pour définir ensemble le spot publicitaire : quel est le produit à vendre, quelle est l’orientation à donner à l’annonce, quel esprit, quelle durée, etc. Un premier scénario est créé à partir des souhaits du client.

2 – Prévisualisation

On peut faire appel à un concepteur-rédacteur film pour orienter le travail vers la technique vidéo et créer un story-board (découpage du film où chaque plan est sous forme de vignette, dans l’esprit d’une bande dessinée).

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On peut aussi créer une animatique, c’est une séquence CG avec une version simplifiée de chaque plan : personnages fil-de-fer, décors épurés, etc.

Cette étape permet d’avoir déjà une notion du découpage des scènes et du dynamisme de l’ensemble. C’est très important sur les projets de grande envergure, où certains plans demanderont des semaines de travail. C’est une étape tellement cruciale que certaines entreprises sont spécialisées dans ce domaine et ne font littéralement que ça ! Par exemple, Pixel Liberation Front.

Bien sûr, on décide rapidement d’embaucher un réalisateur ! Il peut être interne à l’agence, habitué à travailler avec l’entreprise en question, ou bien être quelqu’un de totalement extérieur ayant son univers propre. C’est lui qui sera le maître d’oeuvre, chargé de tourner les plans live s’il y en a. Il devra jongler entre les impératifs du client (transmis par l’agence), la réalité du travail quotidien et l’intégrité artistique du film.

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